MINOSI a écrit:

Hello,

dans la réalité, il faut distinguer les classes de VOR
- VOT Terminal / VOR Atterrissage dont la portée est de 25NM à 12000 pieds
- VOR Low altitude ; portée de 40NM pour une altitude de maxi 18000ft
- VOR High altitude : émet à 100NM entre 14 500 et 18000 ft et 130 NM entre 18000 et 45000 ft
Toutes ces distances dépendant également des conditions de transmission.

DANS FSX :
la différentiation entre types de VOR est effective...
(A vérifier toutefois localement que les caractéristiques des VOR sont conformes à la réalité)

Mais la portée est constante qq soit l'altitude et le relief entre la balise et l'avion.

Sources : B Jolivalt

Merci pour ta réponse. Mais la portée est elle limitée ou illimitée (c'est à dire sans atténuation par la distance)? Ou en d'autres termes, vais je capter le VOR de l'aigle à Toulouse?

Dernière modification par vincent-dr400 (15-10-2010 16:10:41)

Salut,

Les VOR et NDB sont bien simulés dans leur fonctionnement général et j'ai beaucoup appris grâce à FS.
Par contre, ils fonctionnent dans FS (toutes versions confondues) comme des appareils idéaux, qui répondent instantanément, sans oscillation d'aiguille, alors que Dieu sait si une aiguille d'ADF a tendance à faire le yoyo...

De plus, le terrain n'influence pas du tout la réception des VOR dans FS (toutes versions confondues). Donc tu les reçois parfaitement même si tu as une montagne entre deux, ce qui est impensable en réalité.

Ces aspects ne sont donc pas réalistes, mais FS reste néanmoins un excellent support d'apprentissage.

J'avais fait un petit billet au sujet de l'utilisation de FS et le vol réel en aéroclub.

A+
Antoine

je peux vous affirmer que sous FS, l'ADF de GAP n'était pas capté par nos Cessna 172 virtuels tant que nous avions pas passé le mont Ventoux (6000 ft de haut) ... pour le coup, le phénomène réel s'est avéré être réalisé sous FS

alors ça c'est fort ! faudra que je fasse l'essai

merci pour l'information
(pas mal quand même ce FS... malgré tout ce qu'on peut lire!)

Merci Filipo et Barth pour le feedback. En ce qui me concerne, dans FS à 2'000ft AMSL, verticale Léman au travers de St-Gingolph, je chope parfaitement le VOR de Fribourg, alors que dans la réalité je dois monter à environ 5'500ft pour l'avoir en vision directe et capter le signal.

Plus fort : du même endroit et à la même altitude, je capte parfaitement tant le VOR que la fréquence de la tour de Sion (LSGS), alors qu'il y a une barrière de montagnes entre deux et que dans la réalité c'est vraiment en passant le coude du Rhône à Martigny que je peux enfin les capter - avant c'est mort).

J'ai donc tendance à dire que cet aspect-là de la simulation n'est pas bien réaliste, ou trop "idéal", mais ça n'empêche pas du tout un élève de s'exercer à la nav. Au contraire : le plus dur pour l'élève pilote, c'est probablement de comprendre que le VOR se fiche bien de sa direction mais n'indique que sa position par rapport à la radiale sélectionnée, et que ce soit toujours clair dans sa tête une fois qu'il sera accaparé par son vol et tout juste capable de compter 7 + 5 = 14...

De plus, apprendre à reconnaître tranquillement les lieux par beau temps sur une scène photoréaliste par rapport à sa carte l'aidera beaucoup dans la réalité, surtout si le temps n'est pas aussi beau le jour du vol !

A+
Antoine

Dernière modification par Catilina (18-10-2010 23:50:54)

Merci pour vos réponses. Effectivement, même si la simulation des systèmes de radionavigation ne sont pas strictement fidèles, il semble qu'il s'en rapproche et constitue un bon outil pédagogique à prendre en tant que tel.
Bons vols

Catilina a écrit:

Oui, et c'est largement suffisant dans le cadre de la formation PPL(A).

Voici également un petit utilitaire gratuit très pratique pour expliquer, expérimenter, comprendre, exercer, ... la radionav avec les NDB et les VOR et l'affichage des différents types d'instruments : radionavigation.

À mettre entre toutes les mains !

A+

Merci :-) A vous tous, zetes une mine d'informations...

A+