Pas de polémique de marques svp, ce n'est qu'une info.

On pourrait penser que les ingénieurs qui conçoivent des avions font plus attention que tous les autres à la qualité du code des équipements dont ils ont la gestion. Hélas, ils sont comme tout le monde faillibles, comme le montre une alerte lancée par la FAA.
Un problème majeur a été découvert dans les systèmes de gestion de l'énergie du Boeing 787. Dans cet avion il y a quatre systèmes indépendants capables de fournir de l'électricité à l'avion aussi bien pour alimenter les cafetières que pour donner de l'énergie aux systèmes d'avionique. Ils sont tous contrôlés par un superviseur et c'est lui qui a un problème. Il a un compteur interne qui, au bout de précisément 248 jours de fonctionnement, va mettre les quatre systèmes de fourniture de l'énergie dans un mode de fonctionnement dégradé pouvant provoquer une panne de courant générale.
Le bug serait lié plus précisément au fonctionnement du compteur qui comptabilise le temps sous forme de centièmes de secondes. Arrivé à 231 , ce système codé sur 32 bits plante.

La solution temporaire en attendant de passer au 64 bits ou un comptage à la seconde est de remettre à 0 ce compteur avant ce moment fatidique. Pour cela il est dorénavant inscrit dans les cahiers de maintenance d'éteindre et de rallumer régulièrement ce système.

Auckland (Nouvelle-Zélande) - La compagnie aérienne néo-zélandaise Air New Zealand vient de rejoindre l'ensemble des autres compagnies aériennes du globe disposant dans leurs flottes de Boeing 787 et va intégrer à ses procédures, un reset total de ses appareils, tous les trois mois afin de ne plus se retrouver limité par cette période de 248 jours de fonctionnement permanent qui provoque un bug logiciel.

Aidé par la FAA, l'Administration Fédérale américaine de l'Aviation, les compagnies aériennes vont intégrer une procédure de reset total de toute l'informatique du bord, tous les trois mois, le temps que le constructeur Boeing corrige le bug et ne l'intègre à tous les Boeing 787 sortis de ses chaines. D'après les estimations faites par les ingénieurs américains, le reset total prend une heure et coûte 110 dollars, sans que l'on sache exactement d'où ils estiment ce montant ni ce qu'il comprend.
Les conditions de l'apparition de ce bug sont assez exceptionnelles pour être rencontrées en situation normale mais aucune compagnie ne veut prendre le risque de ne pas répondre à cette alerte. Le bug n'a pour l'instant jamais été rencontré par aucune compagnie et n'a pu être reproduit qu'en laboratoire. La limite de 248 jours représente la valeur en centièmes de secondes de cette période, soit 2 puissance 31 stockée dans une variable 32 bits signée qui dépasserait alors sa capacité de stockage.

Seattle (Washington/USA) - Après les différents problèmes techniques et mécaniques rencontrés par le dernier né des usines Boeing, le Boeing B787 Dreamliner, est maintenant affecté par un bug logiciel qui pourrait sous certaines conditions extrêmes, provoquer l'extinction de ses deux moteurs à n'importe quel moment.

C'est le résultat d'un test effectué récemment par les ingénieurs de la firme américaine qui ont détecté un bug logiciel affectant les systèmes informatiques des CGU, Generator Control Units, au nombre de quatre par avion. En effet, après 248 jours de fonctionnement de ce système informatique sans interruption (et non pas des moteurs), le processeur passe en mode économie d'énergie et va alors désactiver les bus internes des générateurs qui pourront alors provoquer une coupure électrique totale à tout instant. Certes, il faut que les quatre CGU aient été allumés tous en même temps et n'aient jamais été éteints entre temps, ce qui, potentiellement, peut arriver puisqu'ils restent actifs, même l'avion au parking.
Les ingénieurs de Boeing sont en train de corriger ce bug logiciel qui, bien que présent dans l'informatique, n'a provoqué aucun incident ou accident. Le problème n'a été que reproduit en laboratoire et n'est pas considéré comme alarmant puisqu'il faut que de nombreuses conditions soient remplies avant de le rencontrer.

Je cite 3 articles, ça doit être vrai, donc ça peut se produire chez tout le monde, même les gens bien!