#26 [↑][↓]  03-06-2020 17:19:21

pfe81
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Re: [DCS] Compte rendu de vols au vent

Coyotte,
comme d'habitude, tres instructif et tres bien expliqué.
Bon j'arrète on va penser que je passe la brosse à reluire laugh

Patrick


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#27 [↑][↓]  03-06-2020 17:51:19

oualigator
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Re: [DCS] Compte rendu de vols au vent

merci Coyotte, super explication wink. Je comprends mieux maintenant.
Punaise, t'es un vrai pro. Dire qu'il y a des années quand j'étais à la FAF sur FSX, c'est sur DCS qu'on aurait dû piloter. ça rend super bien tes récits et on voit qu'il y a quand même du boulot !!!


Mes vidéos : http://www.dailymotion.com/FAF013-ouligator
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#28 [↑][↓]  22-06-2020 09:10:24

coyotte
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Re: [DCS] Compte rendu de vols au vent

Content que ça vous plaise ! wink
Pour info, j'ai posté un rapide tuto en images sur le retour en CASE I ici


Heureusement que c'était un chihuahua, si c'était un chat ce serait un chi'miaoumiaou

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#29 [↑][↓]  12-07-2020 21:26:18

coyotte
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Re: [DCS] Compte rendu de vols au vent

Le prochain compte-rendu sera dédié, comme je l'avais dit, aux opérations de nuit
Il y sera question de laser, de drones et d'explosions, mais il n'y aura pas de Jedis... enfin, je crois pas ! merlot

https://i.postimg.cc/Y9Fmg4wS/L-harmonie-des-couleurs.jpg


Heureusement que c'était un chihuahua, si c'était un chat ce serait un chi'miaoumiaou

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#30 [↑][↓]  15-07-2020 23:17:25

coyotte
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Re: [DCS] Compte rendu de vols au vent

"La nuit, tous les chats sont gris !" a prétendu un jour quelqu'un... Ceux qui viennent vous pourlinguer le capot de votre bagnole la nuit ou qui viennent mettre le bronx à deux du mat' parce que deux mâles pensent que leurs problèmes d'égo intéressent tout le monde, je ne sais pas... Mais les Tomcat, oui, c'est sûr !

Celui qui s'aligne sur la catapulte n°1 de l'USS Roosevelt ne fait pas exception. Chargé de quatre GBU-12, en sus de son canon de bord, il emporte un pod, un 7M et une paire se 9M. Dans son rôle de Bombcat, le Matou ne se contentait pas d'être un pur bombardier ! Il restait un redoutable chasseur, capable de s'auto-défendre.
Sa mission du jour va l'amener à rejoindre un secteur donné au dessus duquel tourne un drone. Téléguidé depuis un lointain centre de commande, la bestiole va faire des ronds, chercher des cibles, et les éclairer avec son laser pour que les bombes guidées laser (BGL, comme nous l'avons expliqué précédemment) lâchées par le '14 viennent transformer tout çà en chaleur et lumière.

https://i.postimg.cc/50F819YQ/DCS-2020-07-08-23-07-49-294.jpg

La mission va débuter lorsque le soleil déclinera, dardant de ces doux rayons orangés un paysage qui s'endort doucement dans la chaleur caucasienne d'un mois de juin mourant.
Pas d'improvisation : le but est d'arriver de nuit sur zone et la nav a été construite en conséquence. MTO compatible, objectifs définis, nav tracée, équipage briefé, y'a p'us qu'à !

Focus sur deux points spéciaux (choisis presqu'arbitrairement parmi les items du Picasso):
1°) le retour au PA se fera de nuit, c'est à dire en CASE III. Avantage : ça règle aussi la question du départ... Mais ça mérite de se préparer : quand on arrivera dans la nuit noire, obscure, sombre, et qu'en plus, il y aura même pas de lumière, vaudrait mieux éviter de devoir lire !
2°) les ROE ne permettent pas de balancer les GBU dans la nuit en espérant qu'elles soient miraculeusement attirées par une colonne de T-90, il faut revoir les procédures.

https://i.postimg.cc/kGKNNM7P/DCS-2020-07-08-23-13-29-775.jpg

Après un catapultage sans encombres et une sortie de zone au cordeau, le Matou grimpe comme une fusée jusqu'à son altitude de croisière. En mettant dans un mixer des tas de trucs aussi étranges que le Drag Index, on obtient dans les abaques les altitudes et vitesses optimales pour le raid de ce soir. En les respectant, on sait quand on arrivera sur zone sans même utiliser la carte F10 (ce qui, de toutes façons, ne servirait pas à grand chose puisque le machiavélique auteur du fichier .miz l'a rendue muette ! Gniark gniark gniark !)


https://i.postimg.cc/250035SH/DCS-2020-07-12-21-35-23-011b.jpg

Avec l'AWACS et les ravitailleurs, le héros du jour de cette nuit, c'est lui ! Une sorte de jouet bardé d'électronique, d'optronique et de plein de trucs en nique qui s'avèreront utiles. Mais en cas de panne, le Tomcat embarque néanmoins un pod qui lui permettrait d'être autonome.
Il y a une seconde raison à ce choix d'emport : une fois allégé de ces quatres BGL, le Tomcat pourra poursuivre sa mission initiale en faisant de la reco dans un secteur voisin. Et avec les pétards restants (le canon pour du Air/ Sol, les missiles pour du Air/ Air), bien imprudent serait l'adversaire qui négligerait la menace !

https://i.postimg.cc/HxJ9x4Kx/DCS-2020-07-12-21-47-24-848.jpg

Pendant qu'on cause, Anna, en place arrière, rentre les coordonnées d'une première position suspecte transmise par le FAC. Le système peut paraitre archaïque, et il l'est si on le compare aux iPhones volants qui sont très souvent préférés pour leur facilité.
Ben voui mais de notre point de vue (je parle au nom des deux dinosaures de la VF-53 qui adoreeeeeeeeeeeeent le Tomcat) c'est tout de même beaucoup moins gratifiant d'arriver à un résultat équivalent quand la machine fait tout, toute seule (ou presque) !

https://i.postimg.cc/mrgwxGy7/DCS-2020-07-12-21-48-18-781.jpg

Ainsi donc, Anna, de ses doigts fins et délicats pianotent avec maestria pour insérer les PI.
Aurais-je oublié d'expliquer que le Matou ne datant pas d'hier, il ne faut pas compter sur 59 points de navigation créés avec l'éditeur de mission ? Du coup, il faut se palucher pas mal de truc à la main, et là, Ô volupté, si ça se fait en équipage complet (entendez par là deux furieux en viande, reliés par internet pour voler dans le même appareil), l'expérience devient vraiment prenante, captivante, immersive, et ................ (complétez en mettant des qualificatifs de circonstance).

https://i.postimg.cc/RZ9dRt3s/DCS-2020-07-12-21-51-40-345.jpg

Anna contrôle la cohérence des informations qui apparaissent maintenant sur son scope, et dès qu'elle est sûre de son coup, via l'intercomm de bord, elle l'annonce au pilote qui va sélectionner les fonctions et affichages utiles pour foncer droit sur sa cible. Le travail en équipage est vraiment un truc à essayer, surtout si, comme moi, vous avez la chance de voler avec un binôme de choc !
Pendant que ça vérifie, calcule et anticipe derrière, ça surveille, prévoit et gère devant. On s'approche gentiment de la zone et ce qui pourrait apparaitre à 95% des utilisateurs de DCS comme une longue nav sans intérêt se transforme en une vraie mission. Choisis ton camp, camarade !!!

https://i.postimg.cc/FHZZnK39/DCS-2020-07-12-21-52-40-794.jpg

Le Matou galope, pour le moment dans une sérénité certaine. Usuellement, on envoie jamais un appareil seul mais ce soir-là, l'internet en avait décidé autrement !
Pas grave, dans le fond : la plupart des missions de combat comme celle de ce soir ne se font pas avec 12 zincs qui tournent anarchiquement plus ou moins en rond au dessus de l'objectif comme une nuée de frelons !

https://i.postimg.cc/Pr1KYyqv/DCS-2020-07-12-21-50-02-863.jpg

La distance se réduisant, en place arrière, le RIO commence à s'activer sur le panneau d'armement. Le pilote seul aurait deux solutions : avec son RIO IA, il communique avec Jester via le menu de comm' dont nous avons déjà parlé, ou bien s'il est dans une session non-multijoueur il peut sauter en place arrière et laisser Iceman gérer la conduite de la machine. Cette dernière solution n'offre guère de latitude, autant vous prévenir ! Iceman ne sera ni en mesure de ravitailler votre Bombcat, ni capable de le ramener sur le pont !

https://i.postimg.cc/wB4kgbwZ/DCS-2020-07-12-21-56-39-126.jpg

Compte tenu de la distance, les choses sérieuses vont commencer ! L'équipage s'équipe de lunettes de vision nocturne, les règle en pestant contre le contraste par défaut qui pètent les nyeux, et commence à chercher.
Dans la vraie vie du dehors, c'est différent... Mais là, rapidement, on discerne le rayon laser émis par le drone. Le pilote s'aligne, sélectionne le mode A/G, verrouille la cible, et lève les sécurités.

https://i.postimg.cc/jqpZDmRr/DCS-2020-07-12-22-01-33-222.jpg

Pour cette première passe, compte tenu de la cible et de l'environnement, le profil de tir implique un léger piqué. Les repères défilent doucement sur le rudimentaire collimateur tête haute... et quand la solution de tir apparait, le pouce écrasé sur la commande de tir, c'est l'ordinateur qui libère la munition.
Avantage non négligeable : la GBU vole de ses propres ailes, pointant vers l'extrémité du laser, ce qui libère le gros Matou de toutes obligations. Habituellement, vu que comme qu'on a dit d't'à l'heure, on vole à deux, le tireur procède au tir pendant que le second surveille d'un peu plus haut qu'est c'est qu'est s'passe au sol.

https://i.postimg.cc/cJxDs30g/DCS-2020-07-12-22-02-51-205.jpg

Là, à plus fortes raisons parce qu'on est seul, on tire des leurres au cas z'où un missile SOL/ AIR aurait la mauvaise idée de rappliquer et on remonte fissa à l'altitude de sécurité déterminée lors de la préparation du vol. Une fois sur "la perche", on peut préparer la prochaine passe en employant la fameuse 9-Line dont nous avons parlé en d'autres temps. Les cibles vont ainsi s'enchainer à un rythme plus ou moins soutenu, au fil des détections assurées par le FAC. Rapidement, la multitude d'éléments pourrait nuire à l'efficacité, tout autant que la volonté de faire vite pourrait amener à bâcler quelque chose. Ainsi, on en vient à oublier d'armer la fusée... Et on arrive à un résultat de 3 coups au but sur 4.

https://i.postimg.cc/L8MCb7WV/DCS-2020-07-12-22-10-55-967b.jpg

Allégé d'un peu plus d'1t, le Tomcat a retrouvé une aisance certaine. Cependant, cette nuit, la chasse adverse ne nécessite pas qu'on aille lui apprendre ce qu'est l'humilité ! Du coup, comme cela a été briefé, on enquille sur la seconde partie de la mission.
Tout d'abord, un petit ravito vite fait bien fait sur un KC-130 des Marines. Le panier est joueur, mais à force de jurons étouffés, il finit par collaborer !

https://i.postimg.cc/vT9LqVwz/DCS-2020-07-05-18-53-05-802b.jpg

Les réservoirs remplis, on glisse vers le secteur demandé pour effectuer quelques recherches. Bon, en fait, celles-ci seront très fructueuses, et s'il y a encore un peu d'intérêt, on en reparlera plus tard. Pour l'heure, je n'en dirai pas plus !
Mais à titre d'illustration, permettez-moi de vous montrer quelles genres d'images le pod du Tomcat est en mesure de fournir. Pour la démo, le même bâtiment a été pris en photo, avec les trois niveaux de zoom disponibles. Et gardez en tête qu'il s'agit d'une construction, et non pas un véhicule blindé 4 ou 5 fois plus petit !!!
Alors ? C'est pas la pointe du bout du piquant de l'arête qui pique, ce Tomcat ?!

https://i.postimg.cc/fy9CHjjF/DCS-2020-07-12-22-25-17-074.jpg
https://i.postimg.cc/SQ2gNkFr/DCS-2020-07-12-22-25-18-108.jpg
https://i.postimg.cc/d1D4CK7J/DCS-2020-07-12-22-25-19-507.jpg


La mission de reconnaissance se poursuivra jusqu'à ce que la playtime soit suffisamment entamée. Petit passage chez Arco (ouvert 24h/24, 7j/7) avant de rentrer au Roosevelt...
Un appontage un peu brouillon : un peu trop vite, avec une assiette plus que pas terrible, et un alignement pas vraiment exemplaire. C'est le métier qui rentre !

https://i.postimg.cc/BvQpSb2S/DCS-2020-08-10-23-05-21-917.jpg

Coyotte

https://i.postimg.cc/Y9V8fygY/DCS-2020-07-12-22-16-35-646b.jpg

Dernière modification par coyotte (11-08-2020 00:00:48)


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#31 [↑][↓]  16-07-2020 12:24:42

pfe81
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Re: [DCS] Compte rendu de vols au vent

Bonjour Coyotte
je ne pourrais rien dire de plus que je n'ai déjà dit .... mais toujours autant de plaisir à lire !
Et puis utiliser la dernière version de la dinde, à laquelle elle n'était pas destinée, ça change !
Mais j'espère que la demoiselle RIO était plus habillée que celle qui faisait la présentation du post en avant première !! laugh
Bref toujours pret pour une petite page de lecture !
merci

Patrick


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#32 [↑][↓]  16-07-2020 21:10:11

oualigator
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Re: [DCS] Compte rendu de vols au vent

encore une histoire bien racontée, bravo Coyotte eusa_clap


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#33 [↑][↓]  28-12-2022 17:41:07

coyotte
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Re: [DCS] Compte rendu de vols au vent

Après le Tomcat et le Mig 21, voici venir le Tonnerre !

(1)

Le Viggen, sur DCS, c'est un vrai paradoxe !
HeatBlur s'est attelé à sortir un module carrément atypique (2) tant dans sa conception que dans son emploi.
Monoréacteur de 9t5 (à vide), capable d'opérer à très basse altitude et à très haute vitesse, il a la capacité de décoller et d'atterrir depuis des portions routières de 800m. La version dont on dispose est la dernière mise en service au sein des Forces Aériennes Suédoises, dans les années '90. Il a poétiquement été appelée AJS-37. C'est bÔ, hein ?! C'est un condensé des AJ 37 (attaque au sol), SF 37 (reco) et SH 37 (reco maritime), avec un nouveau système d'armes.
Voilà pour le côté Wikipedia de ce post ! Passons au pré-pré-brief' !

Viggen är kungen av lera !
Viggen är vacker !
Viggen ger lite huvudvärk i början ! (3)


L'objectif du jour est de s'entrainer à faire un vol de reconnaissance pour recueillir des infos ELINT (pour Electronic Intelligence - ce qui signifie trèèèèèès schématiquement qu'on va recueillir du signal électromagnétique, à l'aide d'une nacelle... ELINT).
Cet entrainement sera volontairement "complexifié" pour faire appel à plusieurs capacités du Viggen.
Nous partirons de la base de Kobuleti, et au terme d'un run TBA/TGV, nous grimperons pour permettre à la nacelle de recevoir tous les signaux électroniques émis dans la zone qui nous intéresse.
Quand le secteur qui nous intéresse sera "balayé", on ira procéder à un petit ravitaillement en carburant sur une "FARP" avant de redécoller vers Kobuleti pour livrer nos précieux enregistrements à la belle Anna.
Oui, ça vous étonnera peut être mais le prénom féminin le plus courant en Suède est Anna ! Il y en a 242201 recensées ! Vous vous rend................ Ok ! M'enfin, moi, j'm'attendais à Sigbritt ou Hildur ou................ Ok ! J'arrête !

Pour naviguer, le Viggen ne dispose pas de TACAN ou autres moyens de radionav' classiques qu'on trouve pourtant sur les chasseurs occidentaux de son époque.
Du coup, comment qu'on va faire ?! Pas d'panique ! Déjà, on va préparer une nav' "classique" à la 500000/ 1000000.
Mais pas que !
On utilisera aussi le système de navigation du Viggen, qui nécessitera pour l'occasion une cartouche de données (pré-codée avant la mission) qui sera insérée dans un lecteur. On aura largement recours à cette fonction pour le suivi de la nav'.
Le radar du Viggen sera aussi mis à profit pour faire de l'évitement de terrain (coeur sensible s'abstenir !), et pour recaler notre nav' en cours de route.
Enfin, on aura recours au TILS (pour aller se poser avec grâce et souplesse) et on procèdera aussi à une insertion manuelle de données pendant le vol, pour trouver la FARP.
Voilà ce qu'on appelle un programme bien rempli !

Mets tes hauts !
Aïe aïe aïe ! La météo est bien peu clémente en cette saison !
On vérifie si ça reste compatible avec la mission... et comme ça semble passer, on note les infos utiles : minimas, vents, plafond, METAR, etc...
Du coup, on comprend vite que le vol sera en CAM-I. Sur le trajet, le vent sera globalement favorable, mais la visi risque d'être parfois un peu limite voir problématique.
On vérifie les terrains de secours ou de déroutement possibles compte tenu de tous ces éléments, on rajoute quelques trucs à quelques machins, on secoue bien et on passe à la suite !

Et ladite suite, ça va nous amener à dessiner grosso modo un trait général sur la 500000 qui peu à peu se transformera en navigation.
La méthode est toujours la même : trait global, puis cap, puis timing, puis pétrôle, puis on finalise tout çà.
Pour rappel, j'avais fait un post ici... On dira que ça vaut ce que ça vaut, mais l'idée est là.
Gardant à l'esprit que le Viggen n'est pas un iPhone qui vole, on intègre un point de recalage en cours de route, et deux points bien caractéristiques qu'on fait bien ressortir sur le tracé.
Les activités créatrices se poursuivent sur la 1000000, puis avec un petit crobard sur la datacard si le coeur vous en dit (et que vous avez la mémoire d'un poisson rouge).
Les feignasses se contenteront de générer la DC avec CombatFlite (qui fait de l'excellent boulot).
Les besogneux se palucheront une jolie DC faite maison.
Choisis ton camp, camarade !

Pilotes, démarrez vos moteurs !
Allez, on abrège un peu et on se rend aux avions !

https://i.postimg.cc/YqS8Nhp7/Screen-221220-215614.jpg
Le pod ELINT dont on aura besoin est celui visible sur le configurateur. Le ton est donné : comme pour toute machine, le mieux, c'est quand même d'apprendre dans un sens logique, en lisant le manuel ! Sous DCS, un petit tour extérieur pour checker les emports n'est jamais superflu.
Dans la réalité, une des spécificités du Viggen est qu'il pouvait être mis en oeuvre par du personnel peu qualifié.
Tout est en ordre : on a nos pods, le bidon central (pas le choix, y'a qu'çà), et une paire de missiles pour l'autodéfense.
Pour la mission, ça n'est pas nécessaire, mais je n'ai trouvé que çà pour vous parler un peu des aptitudes du Viggen en A/A.
Alors le Air/Air... Voilà voilà voilà...
En plus de son canon de bord, dans sa version AJS, le Viggen peut emmener du fox-2, mais ça sera vraiment limité à l'auto-défense. Si y'a moyen d'éviter que ça s'envenime, c'est pas plus mal !
Le double delta dégrade plutôt vite, et son moteur n'est pas un foudre de guerre.
Le radar peut éventuellement repérer une cible aérienne, mais il n'a pas de capacité de lock. Il faudra donc compter uniquement sur les senseurs IR des missiles.
En prime, pour disposer de leurres, il faut un pod dédié.
Peut être que certains se disent que je connais mal la machine parce qu'il y a quelques temps, eux, ils ont réussi à dogfighter comme des brutes, mais il faut préciser qu'HB a travaillé sur les perfs du bestiau, et que les empoignades qu'on a pu faire à sa sortie sont désormais de l'histoire ancienne. Je ne dis pas qu'on ne peut pas faire un kill, mais il faut se rappeler que ce n'est ni son rôle, ni son domaine de prédilection.


Allez, on se glisse enfin dans le cockpit !
https://i.postimg.cc/L4DNZzFv/Screen-221220-215643.jpg
https://i.postimg.cc/tJBkQHN8/Screen-221220-215648.jpg
https://i.postimg.cc/j2xcFjPz/Screen-221220-215651.jpg
Et le 'pit du Viggen, le voilà ! Vous sentez cette odeur de vestiaire ? Eh oui, préparez vous à transpirer !
Pas de doute, le pilote doit savoir faire autre chose que d'appuyer sur un écran tactile ! Mais ça veut dire aussi qu'il n'est pas conçu pour faire n'importe quelle mission, ni même pour partir la fleur au fusil. Un minimum de préparation s'impose, et le déroulé va montrer que le temps qu'on vient d'y passer ne sera pas perdu.
On procède à la mise en route et au roulage en accord avec les clearances de Kobuleti.
Et puisqu'on évoque le sujet, les radios du Viggen sont à l'image du reste : il ne faut pas compter sur votre côté intuitif pour comprendre comment elles fonctionnent.
Point d'arrêt, dernières vérifs, tour cabine, mise à jour des infos données par l'ATC, et calage altimétrique. La doctrine d'emploi fait très largement appel au QFE. On s'aligne et c'est parti !

https://i.postimg.cc/sX9KmWQj/Screen-221220-220210.jpg
Le pilote dispose de trois niveaux de PC (le petit 1 lumineux), de cadrans en suédois, de mesures en milles suédois, en km et en km/h. Encore une fois, on le comprend, le Viggen requiert qu'on s'implique pour l'utiliser !
Petite particularité visible sur cette capture : la jauge carburant donne un %.
Petite particularité pas visible sur cette capture : il n'y a pas de vide-vite sur le Viggen. En cas de problème au décollage, s'il faut revenir se poser au terrain, il y aura nécessité à tourner en rond patiemment avant d'avoir la bonne masse. La PC3 permet de vider rapidement les réservoirs, certes, mais en fonction de la nature du problème, il faudra peut être prévoir autre chose.
C'est aussi çà, la préparation d'un vol !

https://i.postimg.cc/tg6B1w9V/Screen-221220-220340.jpg
On ne dispose évidemment pas de CDVE sur le Viggen. Il faut savoir que l'avion doit être trimé au sol quand on part avec le bidon central, et que la rentrée du train entraine une modification de la portance qui surprend au début. Enfin, si retomber comme une crêpe sur la piste avec le train à moitié rentré et finir en tonneaux est une surprise pour vous, voilà, vous êtes prévenus !
Cela est notamment dû aux plans canard. Les tableaux d'alarmes et autres répétiteurs sont évidemment sur les tableaux d'alarme, dans le bas des planches de bord. Par contre, le HUD présente un nombre étonnant d'informations, et quand on a compris à quoi correspondent les symboles et leurs positions, on se dit que ça marche carrément bien, et que les ingénieurs ont eu des idées de génie !

https://i.postimg.cc/JzvTzMCL/Screen-221220-220421.jpg
Il ne faut pas se leurrer : à ce jour, le Viggen est carrément le roi des muds sous DCS ! Mais il faut intégrer et garder à l'esprit pourquoi il a été fait !
En résumé, dans cette version, c'est un appareil conçu pour voler (très) vite et (très) bas, accomplir sa mission dans un contexte de défense d'un territoire défini et rentrer au terrain, quelque soit la météo. Oubliez les appareils omni-rôles, capables d'emporter plusieurs emports très différents et de les mettre en œuvre selon l'opportunité qui se présente. Le Viggen n'a tout simplement pas été conçu dans cette logique.
C'est un débat permanent, régulièrement relancé par les auto-proclamés experts qui estiment qu'avec çà ou çà, ça serait mieux. On en a parlé avec les chiffres trop petits des instruments du Tomcat. C'est pareil pour le Viggen ! Oui, son radar est nul en A/A et ne fait pas de lock down... Il ne fait même pas de lock, c'est dire ! Ben oui ! Et quand on y pense, le Spit' non plus ! Les couineuses qui voudraient du Fox3 n'ont qu'à aller faire du F-16 ! Merci d'avance ! eusa_whistle

https://i.postimg.cc/fLhBYCbq/Screen-221220-220537.jpg
La préparation d'un vol est franchement importante avec une machine comme le Viggen. J'l'ai déjà dit peut être ?
Les points caractéristiques sont l'assurance qu'on ne va pas se paumer. Ici, par exemple. Avec un départ de la piste 25, pour continuer au nord, les cartes nous proposent un point de sortie BLACK SEA.
Chrono - Carte - Sol.
On vérifie le chrono, on se reporte sur la carte et on confirme la réalité de notre position en regardant le terrain.
Un petit recalage du timing est presqu'inévitable, mais jusque là, tout baigne. On va pouvoir mettre un peu les watts et enquiller sur la suite !

https://i.postimg.cc/CxzP0dt7/Screen-221220-220651.jpg
L'IA est toujours un peu à la ramasse, mais maintenant que notre équipier commence à arriver en position, on va pouvoir poursuivre...
Quand on vole avec d'autres humains, il faut savoir que les FMO et FMD en vigueur à l'époque dans les Forces Suédoises étaient sensiblement différentes de ce qu'on connait habituellement. Du coup, ça demande de l'entrainement pour arriver à quelque chose de cohérent. Et puisqu'on parle de cohérence et d'entrainement, il faut savoir qu'assez étonnamment, les Suédois avaient beaucoup de tactiques et de procédures héritées de la RAF. Malgré la neutralité annoncée et affichée, les choses sont claires.
Pour la tenue de formation, le réacteur de l'AJS nécessite de l'adaptation et beauuuuuuucoup d'anticipation. HB l'a mis à jour à plusieurs reprises, et la modélisation permet aujourd'hui d'avoir (entre autres choses) des décrochages plus ou moins irrémédiables quand on bourrine trop.

https://i.postimg.cc/zXD2dxF9/Screen-221220-221010.jpg
La sécurité requiert un petit palier avant de réellement descendre en TBA/TGV. On a vu irl des chasseurs s'emplafonner la flotte pour ne pas avoir respecter la règle... ou avant que celle-ci ne soit écrite !
Niveau simu, l'évolution à Mach .8 et 10m (voir moins) requiert l'utilisation du trackIr (ou de Vr). C'est très fortement recommandée, vraiment ! Je le sais, j'ai planté un Viggen lors d'un exercice contre la JTFF suite à un décrochage de trackIr laugh
C'est dommage, ça partait vraiment bien, même avec la meute de Viper qui essayait de nous choper ! Par contre, ça passait, c'était bÔ !

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Dans quelques temps, on va procéder à un recalage de la nav' avec le radar.
Evidemment, on recourt au PA pour nous assister pendant qu'on fait la switchologie parce que le Viggen n'est pas encore un appareil à la sauce HOTAS.
Quelques manips, un petit coup de marking sur un point aisément identifiable (et évidemment déterminé à l'avance) et hop ! On est reparti sur des bases saines !
Le CK-37 du Viggen permet de procéder à ce recalage salvateur visuellement ou par le biais de son radar.
Quand on s'apprête à zigzaguer à M.7 au fond des vallées sans rien voir dehors, c'est toujours appréciable ! laugh

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Les waypoints s'enchainent et malgré la météo, on va rentrer en toute sécurité dans la crasse, pour ensuite slalomer entre les montagnes...
Evidemment, ça demande un peu d'entrainement et de concentration ! mad2_gif
irl, les pilotes du Viggen racontent quelques vols particulièrement épiques qui ont démontré que le système fonctionnait bien.
Concernant ce système de navigation, il a des particularités amusantes. Entre autres choses, son antique jauge à carburant donne des prévisions de conso et son indicateur de distance possède une double graduation (en milles suédois puis en kilomètres... Le mille suédois valant 10km). Le système sert à la fois pour la navigation, mais aussi aux phases d'attaque ou de reco maritime, et à l'atterrissage sans visibilité.

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Et voilà le travail ! On est dans la partie un peu "touchy" de la mission. Le radar balaie devant et indique au pilote ce qui va se présenter à lui. Y'a plus qu'à anticiper en zigzaguant entre les tâches foncées (les montagnes) et les zones claires ! L'index jaune sur le scope radar indique la direction du prochain point.
On jouant avec l'échelle de la représentation, on arrive réellement à faire des prouesses, sans avoir besoin de ralentir !
Forcément, une bonne compréhension des choses est nécessaire, et cela s'acquiert par l'entrainement. J'insiste probablement lourdement sur la chose, mais si on veut arriver à la satisfaction de faire ce genre de vol sans s'emplafonner un écureuil, il faut prendre les choses dans l'ordre.
Clairement, le Viggen n'est pas le genre de module qui plaira à ceux qui veulent faire du War Thunder !

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Fin de la première passe. On sort de la crasse et on vient péniblement chercher une altitude où les systèmes de l'adversaire nous trouveront.
Oui oui, péniblement. La HA n'est pas l'endroit rêvé pour l'AJS 37 ! On ne peut pas dire que ce soit un tréteau non plus, mais pour la 40e fois, ça n'est pas son domaine de prédilection.
Le pod ELINT, de son côté, est en train d'enregistrer les signaux. Ensuite, en fonction de la mission, en triangulant directement (ce qui nécessite de piloter avec un troisième œil sur la jauge à carburant puisque le Viggen n'est pas ravitaillable en vol), par le biais d'une autre patrouille (si on est bien coordonné et qu'on sait communiquer), voir au cours d'une prochaine mission (si l'adversaire accepte de ne pas déplacer ses joujoux), on pourra déterminer leurs positions sans trop s'exposer.
Le gros du travail, cependant, se fera au sol, une fois la précieuse datacartridge remise aux services compétents. J'en fais peut être un peu trop mais pourtant, si on rate le posé, les données sont perdues. Quant aux petits malins qui comptent les récupérer en vol, ils peuvent déjà chercher autre chose !

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Les deux repères blancs qu'on peut voir en périphérie de l'écran central indiquent qu'il y a un truc qui émet depuis cette direction. Associés à une tonalité et à une cadence de clignotement spécifiques, on peut savoir ce qui est en train de nous renifler et agir en conséquence. Si on reconnait le son caractéristique du radar A/A d'un Mig21, au hasard, on sait quoi faire.
Il existe même un site permettant de s'entrainer à identifier les différentes tonalités.
Du coup, quand on s'approche d'une frontière, entre les AWACS, les SAM, les patrouilles amies et ennemies, le pilote de Viggen a l'impression de jouer à Simon !

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On vient de quitter la zone frontalière. Alors qu'on est toujours au dessus de la crasse, au PA, on va en profiter pour insérer les coordonnées de la FARP, et l'orientation de l'axe d'approche. Pour cela, on va commuter quelques boutons, rentrer des codes, insérer les coordonnées du point de toucher souhaité, etc...
D'autres appareils (tels que F-18 ou Mig21) ont aussi cette capacité d'aller opérer à partir de route, et c'est très gratifiant d'y arriver !
Attention, comme je le précise en introduction, là, c'est un peu abusé parce que la nav' préchargée au démarrage de l'appareil peut tout à fait intégrer cette escale. Mais le but est de valider l'aptitude du pilote à faire ses manips sans erreurs, avec le nez au fond du cockpit !

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La saisie des données semble s'être bien passé, y'a p'us qu'à voir ! Ben oui parce qu'il arrive qu'il y ait des décalages ! C'est forcément plus rigolo !
Départ en virage descendant pour le leader. La patrouille va maintenant redescendre dans la crasse et percer à l'aveugle, pour rejoindre la FARP et atterrir sur une route.
Forcément, en patrouille d'humains, pour la beauté du geste, on pourrait passer en PS pour que l'équipier reste dans l'aile du leader. Dans la pratique, une séparation en HA n'est pas non plus une hérésie parce qu'elle permet d'assurer la SV. Chacun vit sa vie, et on se retrouve sur la route !
Tout est une histoire de météo. Le côté multi permet même d'envisager un contrôleur au sol, sur la base routière, pour renseigner la patrouille sur la visibilité dans le secteur.

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Le rond indique le point de toucher des roues qu'on vient de saisir, et un trait fin nous donne l'orientation de l'axe d'approche.
Une lecture du manuel de vol nous apprend à quelle distance on doit se trouver pour débuter telle ou telle phase.
Comme pour le VSV au radar, les opérations sur bases routières, ça commence sérieusement à ressembler à quelque chose...
Sur ce screen, on vient bien à l'axe d'approche que l'arrivée n'est pas optimale. Je suis descendu un peu trop tôt, et j'ai mal interprété le rendu du scope. Du coup, la trajectoire n'est pas bonne.
Il faut se rappeler qu'en virage, la représentation n'est pas aussi facile à exploiter qu'en virage...
Certains peuvent penser que c'est se prendre la tête, mais d'autres verront cela comme une occasion de se surpasser, et d'éviter les écueils de la médiocrité et de la facilité ! C'est beau, hein ?!

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Maintenant, c'est le moment où il faut un peu de finesse pour ajuster l'atterro. La largeur de la route et l'absence de poteaux en bordure sont à prendre en compte dans le choix de la zone, mais quand vous avez trouvé le coin qui va bien, surtout, pensez à désactiver le trafic routier !
Dès que ça pose et que la roulette avant est en contrainte, on enclenche la reverse et on laisse ralentir. Les freins sont utilisés au dernier moment, après avoir désengagé la reverse.
Il n'y a plus qu'à avancer jusqu'au dispositif et à demander par le menu de communication un complément de carburant. Dans notre cas, inutile de faire un plein complet.

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Pendant que ça ravitaille, on se détend un peu, et on se prépare la suite. Il va falloir redécoller éviter le relief et poursuivre jusqu'à Kobuleti.
L'intérêt de la datacard prend ici tout son sens !
Côté "technique", on arrive très simplement à créer une FARP via l'éditeur de missions de DCS. Pour les plus feignants, il y a aussi des .miz déjà tout prêts, concoctés par la communauté.
Côté IA, mon équipier vient de percuter la planète, très probablement à cours de pétrole...

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Décollage en PC3. Il faut éviter de faire n'importe quoi parce que la zone est mal pavée, et le relief n'est guère compatible avec une extinction réacteur. Il est plutôt facile de le caler quand on tire comme un bourrin sur le manche. Comme on l'évoquait au début, la phase de décollage est aussi "perturbée" par les plans canard.
En cas de perte de portance, on est sûr de finir dans les sapins !
Et çà, c'est pas bien parce que les écureuils pourraient mal le prendre !

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Lors du ravitaillement, j'ai été victime d'un "bug". La nav' a été "écrasé". C'est une chose qui arrive, mais on peut évidemment contourner le problème soit en trichant (il y a moyen de recharger la datacartridge en vol), soit en insérant "à la main" le prochain WPT, un peu comme on l'a fait pour la FARP.
C'est cette seconde solution que j'ai utilisé, et ça m'a permit d'ajouter le HDG sur Kob'. Vu la météo (et les compétences de l'ATC sous DCS), un axe d'approche ne se refuse pas !
L'approche s'est faite en utilisant le TILS, mais j'ai bêtement oublié de faire des captures à ce moment là. C'est idiot, non ?!

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Dernier run à M.9, tranquilou bilou.
Précisons encore une fois qu'aucun écureuil n'a été maltraité pendant ce tournage !
Depuis l'évolution de DCS au niveau météo, il faut bien admettre que ce genre de vol est très prenant ! Il reste encore pas mal de choses à faire, mais au lieu de voir le verre à moitié vide, ne boudons pas notre plaisir !
Pour çà, évidemment, il faudrait être un peu moins préoccupé par les perfs de l'AIM-120 et un peu plus par la profondeur des systèmes, le rendu des modèles de vol, la simulation des pannes, etc...

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Gros plan sur la manette de reverse. Bien utile pour contenir le bestiau sur les p'tites distances, il ne faut pas non plus s'en servir n'importe comment.
Ok, à Auchan, pour se garer sur une place un peu ric-rac, c'est bien utile, mais ça n'a pas été conçu pour çà !
Par ailleurs, le Viggen a un freinage aérodynamique vraiment impressionnant. Quand on lui tient le museau en l'air, il ralentit vraiment beaucoup (et très vite).
Bon, dès qu'on a un peu volé avec et qu'on s'est aventuré à faire des virages serrés avec des bon gros facteurs de charge, on le sait ! laugh
Le delta doublé des plans canard dégrade bien la vitesse. Mieux vaut faire gaffe lors des arrivées au break, par exemple !

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Fin de mission !
Mais en fait, non, ça n'est pas totalement fini !
Vous vous rappelez certainement que notre mission ELINT permettrait de recueillir des informations grâce à son pod. C'est maintenant que tout va se jouer. DCS va générer un fichier qui compilera tous les signaux perçus au cours du vol.
Attention : la capture ci-dessus est issue d'une autre mission, et extrapolée par le biais d'une page web qui ne fonctionne plus aujourd'hui.
Mais je l'insère parce que c'est assez révélateur de l'intérêt des données recueillies.
Précisons qu'en l'état, sous DCS, seul le Viggen est doté de cette capacité ELINT.

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J'espère que ce nouveau compte rendu vous aura plu, et pourquoi pas en poussera d'autres à voler avec ce module atypique (ok, je refais pas le coup du hérisson !)
Comme d'hab', si vous avez des questions et que je peux y répondre, n'hésitez pas !

Bons vols !

Coyotte


(1) Viggen en suédois

(2) comme le hérisson

(3)
Le Viggen est le roi des Mud !
Le Viggen est bÔ !
Le Viggen donne un peu mal à la tête au début.
(poème publié en 2022 par moi-même, merci à Google Translate)

Dernière modification par coyotte (28-12-2022 18:03:03)


Heureusement que c'était un chihuahua, si c'était un chat ce serait un chi'miaoumiaou

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