Vous n'êtes pas identifié(e).
Ce blog est très bien, et ce type ne serait jamais devenu pilote de ligne en France, il était recalé par les médecins.
Pierre: non je force pas le trait, et le psy m'a fait remarquer que justement ma présentation ne laissait aucun doute, par contre il a critiqué les PNT sur deux questions qu'ils m'ont posé (et sur lesquelles j'aurais pu aussi bien mieux répondre si le psy me les avait posé à sa façon)
J'suis sérieux en situation sérieuse et je rigole quand je peux me le permettre, ça m'est pas venu à l'idée de faire de l'humour en entretien.
Juste une petite question hors sujet : normalement, dans un cas de figure comme celui-là, le bénéfice du doute est accordé au candidat sous forme d'un ajournement : pas d'incrément du nombre de candidature, pas de psychotechniques à repasser s'ils ont été bons, etc.
Est-ce ton cas ?
Si oui, tout n'est pas perdu, tu vas repasser assez rapidement (les ajournés cadets d'une année repassent systématiquement avec les premiers liste 1 de l'année suivante, en fonction de leurs disponibilités).
Si ce n'est pas le cas, si tu as été éliminé, c'est qu'il y avait autre chose, et pas de doute de la part de la commission de recrutement sur l'inadéquation de ta candidature avec l'offre d'emploi proposée.
Bel exemple de force de caractère et de volonté.
Sans être aussi extrêmes, beaucoup d'exemples de gens dont la vie a commencé plutôt en bas (comme dirait Raffarin) pour terminer plutôt en haut.
Le point commun est la volonté de briser des idées reçues. Et ça marche.
De toutes façons le sujet à la base ne parle pas de ça, c'est juste que je trouve dommage, lorsqu'on a une possibilité de confirmer - ou d'infirmer - sa propre observation par des faits établis, de s'en tenir strictement à sa propre observation.
C'est là que je trouve ta vision très réductrice, car les évaluateurs ne se limitent absolument pas à ce qu'ils voient sur le moment. Il est sûr que des épreuves de groupe à résoudre ensemble un problème biscornu et des comptages de matrices carrées avec des ronds dedans ne vont pas être le moment idéal pour détecter si tu es un joyeux drille !
Mais tu as eu un entretien individuel, et là tu as pu dire qui tu étais réellement. Ou alors tu as joué un rôle, le mec qui se veut ultra-sérieux en toutes circonstances et incapable de se décrisper, et ce rôle ne paraissait pas crédible. Les évaluateurs ont alors vu que tu forçais le trait et ne savaient finalement pas qui tu étais exactement... et c'est, je dirais, ce qu'ils détestent le plus !
Mais comme tu l'as dit, ce n'est pas le sujet de la discussion ici présente. Le sujet visait à démontrer qu'en France la promotion interne n'existe pas et qu'il est impossible à un laveur de carreaux de finir PDG. Je crois que c'est faux, c'est possible, mais c'est dur, et les barrières les plus difficile à vaincre ne viennent pas d'en haut, mais plutôt d'en bas.
C'est là, à mon avis, une des différences fondamentales entre notre société, reposant sur un ordre établi et sclérosé où on a du mal à imaginer le pauvre devenir riche, et une société à l'américaine où le désir d'ascension et la réussite sont des valeurs pas du tout honteuses.
Société qui a d'autres défaus par ailleurs, mais là non plus ce n'est pas le sujet.
Sinon pour le reste je constate donc que tu es d'accord avec moi, il est possible d'évoluer à AF sur démarche personnelle, pas par promotion interne.
Promotion interne ne veut pas dire ne pas passer d'épreuves d'évaluation.
Tu confonds promotion et passe-droits.
J'ai entendu des centaines de personnes dire "pas besoin d'épreuves, mon CV parle pour moi". Et dès qu'on a eu les résultats des épreuves, c'était pas brillant ! J'étais payé par mon entreprise pour ne pas lui faire prendre de risques inconsidérés.
Pour quelqu'un qui est sûr d'être bon, passer une petite épreuve de rien du tout n'est pas vraiment
un frein à l'évolution de carrière !
Certains ont eu de très belles carrières ailleurs et ont excellé. Cela veut dire deux choses : ou bien ils n'ont pas su avoir de bons résultats le jour où on leur a demandé de montrer ce qu'ils avaient dans le ventre, ou bien le systême qui les évaluait avait des défauts. Ou bien une combinaison des deux.
En tout cas un processus d'évaluation a été en charge, à partir des résultats que ces personnes donnaient aux épreuves, d'évaluer la prise de risques pour l'entreprise. Peut-être s'est-il montré trop timide, mais ça on ne le sait qu'après.
Il est très facile de jouer les "Yaka faukon" dans ce domaine, mettre au point un truc qui tient la route est déjà nettement moins évident.
En tout cas il y a de nombreuses personnes déjà salariées dans l'entreprise qui, sur choix personnel seul ou sur encouragements de leur hiérarchie, ont fait la démarche nécessaire pour passer les épreuves et qui sont maintenant en ligne comme pilotes, et ça marche très bien pour eux.
Si tu veux dire qu'à AF il ne suffit pas de coucher pour avoir de la promotion, je suis d'accord avec toi. La méthode de promotion interne est un peu plus fiable que cela !
Maintenant, c'est faire injure au chef pilote américain cité en référence de supposer que s'il avait dû passer des épreuves pour arriver à son métier de pilote, il les aurait ratées (ce que tu insinues de façon implicite en remettant en cause le principe des "mêmes épreuves pour tous").
Pierre ce que tu dis es très vrai sauf qu'actuellement, la structure des sélections internes d'AF ne se prête pas à ce genre d'évolutions.
En quoi une structure de sélections peut-elle avoir un rapport avec une évolution de carrière ?
Il y a énormément de salariés Air France qui sont devenus pilotes, par le biais du recrutement interne, le fait qu'il existe un service de sélection n'a jamais été un frein à tout cela.
SAUF, si on admet que certaines personnes puissent finir en ligne sans passer en sélection officielle - la proposition d'évolution constitue déjà selon moi une sélection -
Je suis personnellement opposé à l'idée de finir en ligne sans passer par les étapes de la sélection. Non pas que j'en fasse une question de principe, mais il est avéré que le passage par la sélection constitue un "rite initiatique" qui permet aux gens de se sentir légitimes dans leur fonction par leur appartenance au groupe. L'homme est un animal grégaire, il a besoin d'être légitimé dans une fonction par ses pairs pour pouvoir se sentir à l'aise dans cette fonction. Ré-écouter pour cela les conférences de Bruno Doat, qui avait mené une réflexion assez poussée sur ces sujets.
D'autre part, si tu es dans un métier et si ton supérieur hiérarchique te propose une évolution vers un autre métier, d'une part que connait-il du métier vers lequel il te propose d'évoluer, d'autre part quels sont les critères objectifs qui lui permettent de fonder sa proposition (il te propose une évolution à toi, mais pas à ta collègue parce que c'est une femme, ou pas à ton collègue car il n'a pas la même couleur de peau, etc, qu'est-ce qui garantit que les critères qui l'amènent à faire cette proposition sont objectifs, transparents et traçables ?), et enfin quelle est sa légitimité pour faire cette proposition ?
Une proposition d'évolution ne constitue en rien une sélection !!!
Je l'ai dit, une sélection valable repose sur des critères objectifs et transparents.
Ce n'est pas parce que tu fais très bien un métier que tu peux en exercer un autre de façon correcte. Tout au plus peut-on dans l'exercice de ton métier voir des comportements et résultats qui semblent espérer qu'à première vue tu réussirais aussi bien dans un autre métier. Mais pour en être sûr, il faut te mettre dans des situations propres à ce nouveau métier (et ce n'est pas un chef de service qui peut faire ça, l'analyse des exigences d'un poste de travail dépasse largement les compétences et aptitudes d'un chef de service, aussi bon soit-il) et t'évaluer selon des critères étalonnés, mesurables, transparents. Sinon ça s'appelle de la promotion canapé, du droit du grand-père, de la discrimination, tout ce que tu voudras, mais rien de bien sérieux.
Je ne suis pas un intégriste de la sélection. Il faut toutefois se remémorer qu'une entreprise prend des risques en recrutant quelqu'un (un recrutement se fonde sur l'hypothèse que la personne conviendra, c'est donc un pari sur l'avenir). Il est normal qu'elle mesure et gère sa prise de risques en évaluant ses candidats.
ce qui je sais est arrivé dans certains cas pour au moins des éléments extérieurs (source Rooy), dont il déclare qu'elles s'intègrent moins bien, et a du arriver récement compte tenu des lettres qui ont été publiées et venant des service du recrutement.
J'ai dû quitter ce service trop tôt, car je n'ai jamais entendu parler de gens qui ont intégré directement sans passer les épreuves (à part par le jeu de fusions d'entreprises, où là c'est tout une partie de la population qui s'est retrouvée au sein d'une autre population). La lettre émanant de mes collègues de la sélection fait part d'inquiétudes concernant une possible évolution vers ce que tu cites, mais je ne sais pas si ça s'est déjà déroulé par le passé.
Nan, on lui a proposé une évolution de carrière.
Le résultat final est identique, la démarche complètement différente.Au Canada, tous les pilotes commencent par: charger les bagages.
Je connais des gens, en France, à qui on a proposé une évolution de carrière.
Leurs supérieurs, leur hiérarchie, tout le monde faisait en sorte que cela se fasse.
Mais il y avait une pression plus forte : les proches, les collègues au même niveau à qui on ne proposait pas cette évolution de carrière.
Ils rendaient la vie impossible à ces personnes.
Certains ont dû renoncer à cette évolution, les "supplices" exercés par les collègues les menant presque au suicide s'ils acceptaient.
D'autres ont accepté, et sont aujourd'hui aux postes proposés (certains sont pilotes), et les mois qui ont suivi leur proposition d'évolution de carrière, et toujours en contact avec leurs anciens collègues, ont été les plus durs de leur vie.
Effectivement, quand un anglo-saxon aspire a évoluer, tout le monde lui dit d'y aller.
Dans notre mentalité française, si une personne veut s'élever, tous les autres le retiennent...
Vous connaissez l'histoire du mec qui vend des crabes sur le marché.
Il les mets dans des paniers avec un gros couvercle pour qu'ils ne s'échappent pas.
Sauf un panier, qui n'a pas de couvercle.
Et au client qui lui demande pourquoi ce panier de crabes n'a pas de couvercle, il répond "ce sont des crabes français, dès qu'il y en a un qui veut monter et sortir, tous les autres l'attrapent par les pattes pour le remettre dans le fond du panier".
Alors un parcours du style de celui cité en référence, en France c'est possible. C'est toutefois pas évident, car il y aura beaucoup de pressions et d'a-priori à vaincre. Et les plus durs ne viendront pas de l'entreprise ou de la hiérarchie, mais plutôt de l'entourage, des "amis" et des collègues.
Il y a peu de promotion et d'ascension dans les entreprises françaises car c'est quasiment tabou pour les employés eux-mêmes. Pas forcément pour leur hiérarchie.
Bee Gee l'a dit, les grands actes sont faits par de grands hommes. Et des grands hommes, il n'y en a pas beaucoup par chez nous. Alors si on retient les quelques-uns qui pourraient le devenir...
chav a écrit :c est interdit ..c est de la discrimination mais l anpe ne sait sans doute pas ce que c est!!!!!!
Pas dans ce cas là, sur un chantier, tu vas chercher qq'un capable de porter des charges lourdes, homme ou femme, mais généralement, c'est des hommes, d'ailleurs, j'ai encore jamais vu aucune femme porter des CI.
Ici c'est un critère réel de compétence pour le métier, pas de la discrimination, la discrimination sous entend que la personne refusée était parfaitement capable de faire le métier.
C'est là que le systême est hypocrite mais sain, car si effectivement tu ne vas pas embaucher une femme d'1m50 pur lui faire porter des charges de 80 kgs, tu ne peux pas le stipuler pour autant dans ton offre d'emploi, c'est de la discrimination et c'est illégal.
Tu as obligation de convoquer toute personne qui te contacte pour ce poste (si bien sûr elle correspond aux critères non discriminatoires que tu as fixés dans ton annonce), et il t'est possible de lui faire passer un examen. C'est à l'issue de celui-ci uniquement que tu pourras dire à la frêle candidate qu'elle ne peut pas convenir au poste que tu proposes.
Mais il ne faut pas en faire un critère de présentation à l'offre d'emploi. Après tout, imagine que tu te retrouves en face d'une femme d'1m50 qui te porte tes charges de 80 kgs sans problème, qu'est-ce que tu fais ? L'éliminer par avance au niveau de l'offre d'emploi sur un tel critère aurait été illogique.
Ca a tout de même plus de gueule que nos images de Robin !
Non, ça n'a pas plus de gueule que des images de Robin. C'est la même passion, alors c'est pareil.
Bon, j'en conviens, monter dans un Robin avec un gros manteau plein de neige, c'est pas facile...
Hiver 2006, Milan, 6h du matin, ça commence par une bataille de boules de neige...
Avant de monter dans l'avion montrer son sourire commercial malgré une longue journée qui s'annonce !
A voir l'état du pare-brise, la journée va vraiment être très longue !!!
Va falloir réveiller l'avion !
On met sous tension ?
Aucune précaution particulière, juste s'assurer que la température d'huile est supérieure à -40°C, et zou, le doigt sur le démarreur.
C'est quand même très calme... Au total, sur cette journée, il y aura eu 3 mouvements d'avions... Nous, on aura juste repoussé, démarré, roulé, passé au dégivrage, roulé, arrété au point d'attente, attendu au-delà du temps de protection du liquide d'antigivrage, reroulé vers le parking... Début des opérations à 6 heures, on a quitté l'avion à 16h30... pour faire quelques mètres (retour vers le parking voisin du départ après avoir transité par le seuil de piste).
Très longue journée (120 hommes d'affaire italiens auxquels il faut expliquer que l'avion, des fois, ça vole pas).
Le roulage est coton, faut juste retrouver la ligne jaune !
Y a des jours où on ferait mieux de rester couché !!
Quelques photos qui datent un peu, mais bien de saison !!
Système D, efficace, minimum 15 min par ces températures (consigne club)
15 minutes au chauffage d'appoint, tu crois que ça suffira ?:a:a:a:a:a:a:a:a
Sinon, une fois qu'on a traversé une petite couche givrante, si on regarde le témoin de givrage, on voit ça :
Jolies photos et récits sympas.
J'ai fait LS-3h sur la neige et avec 400 mètres de visi.
Bon, ça compte pas, j'étais en IFR avec un avion certifié conditions givrantes et pistes contaminées.
En tout cas faites gaffe au givrage, c'est un ennemi sournois et implacable.
Ne tolérez aucune trace sur l'extrados, par ces temps froids et un peu humides le moindre point d'accrochage forme un joli noyau de condensation et ça put très vite fleurir autour.
Donc surveillez vos plumes, et si vous avez le moindre doute posez-vous en majorant les vitesses d'évolution et d'approche.
Pour info, -4° et 200 mètres de visi, au bout de 3 minutes de vol (le temps de traverser la couche et d'atterrir), ça donne ça :
Sur des pales en profil de lame de couteau tournant à 5000 tours/minute et derrière une entrée d'air réchauffée... Alors imaginez sur une hélice de DR400 !
Bons vols quand même, prudemment.
Parce que c'est quand même sacrément joli, les paysages par ces temps-là !
Non, les PNC n'ont porté l'uniforme "1946" que pour le premier vol de remontée de cet avion de Toulouse (où il était en peinture) vers Paris.
Maintenant, les membres d'équipage ont leur uniforme actuel, c'est bien normal.
Pour une fois qu'en A320 Air France, on était le point de mire de tous les photographes ! D'habitude, cet avion est tellement commun qu'il n'intéresse plus personne.
N'utilisez pas ce sujet pour partir à nouveau dans des considérations techniques ou métaphysiques.
Le sujet de départ est plutôt philosophique et parle du décalage possible entre réalité (d'une vie) et ce qui peut entrainer d'autres personnes à recréer tout ou partie de cette vie.
Et la conclusion est venue d'elle même au bout de quelques échanges : la liberté. La liberté de choisir sa vie (malheureusement des fois le choix se restreint), la liberté d'aimer ou de ne pas aimer, ce qui n'empêche pas, par jeu ou par passion, de recréer en simulation certains aspects qui plaisent davantage que d'autres.
Personnellement, j'aime ce métier que d'autres trouvent nul, et finalement ce que j'aime par dessus tout, c'est la possibilité de l'aimer alors que d'autres le trouvent nul.
J'ai la chance de continuer à l'aimer comme au premier jour, malgré ses contraintes (quatrième jour à 4h30 du matin aujourd'hui). Cela dit, ça fait 4 jours que je vois un soleil éclatant se lever sur une mer de nuages...
Si tout le monde devait aimer et détester les mêmes choses, qu'est-ce qu'on s'ennuirait...
J'ai eu la chance d'avoir cet avion pour 3 étapes le 1er janvier.
Il est beauuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !!!!
Bon, c'est un vieux 320, donc il est très bruyant au cockpit, mais on oublie ce fâcheux détail pour quelques instants...
Le soleil n'était pas de la partie, dommage.
Il faut savoir que pour donner un aspect "métal nu" à des avions dont de plus en plus de morceaux sont en composite, il en faut, des litres de peinture !
Sans oublier que sur tous ces avions modernes à larges éléments de composite (portes de soutes, ventre mou, radôme, dérive, gouvernes, etc), il faut beaucoup de peinture bien chargée en pigments métalliques, conductrice, afin d'assurer la continuité électrostatique de la surface de la structure, ce qui est utile pour l'écoulement des charges électrostatiques et la tenue au foudroiement, mais aussi pour diminuer les parasites dans le spectre radiocomm-radionav.
On voit d'ailleurs que les avions modernes, fortement plastifiés, ont beaucoup plus de déperditeurs statiques sur les parties saillantes que leurs ainés tout en métal.
N'oublions pas que FS ne sait simuler aucun avion.
Car FS n'est pas un simulateur.
FS est un jeu !
Et rien d'autre.
Certes, un bon jeu qui, avec beaucoup d'imagination, peut permettre de trouver un semblant de début d'ambiance aéro, mais pas plus. C'est un jeu d'arcade, dont le rapport avec la vraie aviation est assez lointain, finalement.
Ce qui ne retire rien à ses qualités.
Il n'en demeure pas moins que dans un contexte très particulier et dans un but bien délimité FS peut devenir un outil pédagogique intéressant, je pense au travail de Bee Gee et ses amis (et mon ami Pierrot) auprès de la DGAC, des aéroclubs, et même de compagnies aériennes.
Mais on notera que dans cette louable entreprise jamais Bee Gee ne dit que FS est un simulateur. Il dit que c'est un support informatique permettant pour pas cher et de façon très souple restituer des concepts de circuit visuel, de calcul mental, de visualisation dans l'espace, qui pourront être mis en oeuvre dans le pilotage réel (bref, que des trucs qui peuvent se faire dans une salle et qui font que dans un apprentissage "à l'ancienne" on bouffe et paie des heures de vol pour rien, pour des trucs qui n'eont pas besoin d'être acquis dans un avion).
Bon, sinon pour le roll out, moi je le coupe quand j'en ai marre, ou quand il foire, ou au toucher des roues du train principal sur piste contaminée...
A noter que c'est souvent l'option 2... Je parle des vrais avions, pas de FS.
Euh pour info, les grèves font aussi des désastres et mettent des petites entreprises en péril !!!!
Dans mon ancienne boite (logistique) on a frôlé plusieurs fois des crises économiques suite aux différentes grèves du port de Marseille ==> pas de containers qui sortent du port = pas de boulot.
Et nous n'étions pas les seuls, allez demander aux importateurs de fruits et produits exotiques qui dépendent du port ce qu'ils pensent des grèves ...
Allez voir les sociétés bloquées par leur stock quand le fret SNCF est en grève !!On fait quoi alors on fait une grève pour protester contre la grève qui nous met en danger ????????
Je suis d'accord pour dire qu'à partir du moment où mon emploi et ceux d'autres personnes est en danger suite à une grève, oui je suis en otage.
Je suis bien d'accord avec toi, mais quand les profs font grève et manifestent contre la suppression de 11000 postes, tu t'estimes en "otage" de qui ? Des profs qui essaient de maintenir une qualité de l'enseignement, ou des parlementaires qui votent un budget supprimant des postes alors que tes impôts ne diminuent pas ?
Si tu veux, il y a bien prise d'otage, mais les preneurs d'otage ne sont pas les profs, ils sont plutôt dans les assemblées parlementaires.
Bon, aussi, on est bêtes, on a voté pour eux !
Moi aussi ça m'agace les grèves car j'aimerais que tous les services puissent fonctionner 24h/24 et 365 jours par an, mais quand il y a un dysfonctionnement je ne stigmatise pas ceux qui se révoltent contre celui-ci, mais plutôt ceux qui en sont la cause.
mare d'etre pris en otage
Tu peux aller demander à Ingrid Betancourt ou à beaucoup d'autres personnes, être pris en otage, c'est pas tout à fait ça...
Je ne pense pas que tu sois pris en "otage" (as-tu eu peur pour ta vie aujourd'hui, as-tu pensé que tu allais être exécuté si les revendications n'aboutissaient pas ?), je pense que tu as tout au plus subi les désagréments d'une situation où tu es obligé de t'occuper toi-même de tes enfants au lieu de les refiler à des gens qui sont là pour s'occuper d'eux, et par la même qui sont là pour les instruire.
Cette journée à garder tes enfants avec toi t'a donc montré à quel point le travail de ces gens est difficile (et encore, tu n'en avais sans doute pas 35) et noble.
Ton exaspération n'est donc pas d'être privé des enseignants aujourd'hui, mais sans doute de te rendre compte que d'habitude tu ne remarques pas à quel point ils te sont indispensables.
De plus, il ne me semble pas que les enseignants aient cessé le travail aujourd'hui pour leur petit confort personnel...
Au contraire, ils ont cessé le travail, et donc se sont privés d'un trentième de leurs revenus, pour faire en sorte que l'année prochaine, et les suivantes, toi, tu puisses continuer à trouver quelqu'un qui se chargera d'instruire et d'occuper tes gamins !!!
Ils ont fait grève pour ton bien, pas pour le leur !!
C'est dingue, ça... Autant d'altruisme de la part de preneurs d'otages !
:a:a:a:a:a:a
Par définition, une grève sert à mettre la pression sur un interlocuteur en médiatisant l'affaire ou en diminuant temporairement ses revenus immédiats.
Dans un monde parfait, une grève ne devrait jamais aller au-delà de son préavis, car la menace du préavis suffirait à ramener les partenaires vers la table des négociations.
La réalité est tout autre. Les grèves sont désormais devenues "impopulaires" : celui ou celle qui fait grève est vite montré du doigt (13h de TF1 inside) pour stigmatiser ces "nantis" qui font grève. Les profs, des nantis !!! On aura tout vu !!
Le résultat, bien sûr, est alors inverse de celui espéré : comme une grève est impopulaire, les autorités, ou patrons, ou tout ce que vous voudrez, ont intérêt à jouer le pourrissement, puisque ce terrain le rend lui, populaire, vis à vis de ces enfoirés de salariés qui ont le culot d'utiliser le seul moyen de contestation qu'ils ont pour se faire un peu entendre.
Du coup, pas de discussion, rien, et donc des grèves de plus en plus fréquentes.
Je suis prêt à parier que le jour où les profs se mettront en grève et où 100% de la population active se mettra de leur côté, la grève durera une demi-journée, et il n'y aura plus jamais d'autre grève car les patrons/autorités auront compris qu'il ne faut pas sous-estimer la capacité de contestation du bon peuple !
Stigmatiser en permanence les grévistes, quels qu'ils soient, a pour effet secondaire de multiplier les grèves, c'est mécanique !
Chav, Vaa666, j'espère bien évidement que vous restituez la totalité de ce que vous percevez lorsque vous êtes en vacances, car n'oubliez pas qu'en 1936, des gens ont fait grève pour que vous ayez les congés payés...
http://www.seniorplus.fr/generations/societe/france/1936-2006-70-ans-de-conges-payes
Sans savoir si on est pour ou contre telle grève (pour info, je n'ai pas fait celle des pilotes le week-end dernier, donc pas la peine de venir me la servir sur ce terrain-là), je trouve que renier ce droit de grève à ceux qui peuvent l'exercer est un comportement anti-démocratique.
Puisque certains suggèrent aux profs et autres cheminots de changer de métier pour un qu'ils ne chercheront pas à défendre, on pourra leur rétorquer, à leur tour, de changer de métier pour un qu'ils auront envie de défendre et/où ils auront le droit de le faire !
Attention : une grève est une arme de destruction massive, qui doit dont être maniée comme telle, c'est à dire avec les plus extrêmes précautions.
La grève à tout-va, pour un oui pour un non comme savent le faire nos amis italiens parfois, ça n'a pas grand intérêt.
Normalement, dans une démocratie bien faite, rien que l'idée de la menace d'un préavis de grève devrait ramener tous les partenaires sociaux à la table des discussions. Ce n'est plus le cas. pourquoi ? Parce que si il y a grève, elle tournera de toute façon à l'avantage de l'un ou l'autre des partenaires (souvent le même : celui du côté des autorités ou du patronat), qui n'a qu'à laisser faire le temps !
Certains pays n'ont pas le droit de grève, ça simplifie le problème !
http://www.tourist-office.org/north-korea/coree-du-nord.htm
Si vos phares d'avions n'éclairent quasiment plus rien... c'est qu'ils sont devenus très réalistes !
En vrai A319, aligné en 26R à CDG il y a quelques jours.
Tous les phares allumés... ça éclaire pas des masses !
Z'ont ben du temps à perdre...
Ce serait plutôt qu'ils ont bien du temps à prendre !
Et pour une fois que ces golden boys du marketing et de la comm' prennent du temps pour faire un truc pas hyper productif, on ne va pas leur en vouloir !
Et ce n'est certainement pas toi qui dira le contraire, mon cher Bee Gee !!!!
Ils font pareil que Finnair !
Et que Lufthansa
http://www.airliners.net/photo/Lufthansa/Airbus-A321-131/1416630/L/
Iberia
http://www.airliners.net/photo/Iberia/Airbus-A319-111/1406031/L/
Austrian
http://www.airliners.net/photo/Austrian-Airlines/Airbus-A320-214/1385027/L/
Et bien d'autres...
Hum il me semble que la plupart posent avant les marques, même si c'est vrai qu'ils posent tous un peu loin.
Euh... ils posent avant les marques, ou ils posent un peu loin ?
S'ils posent un peu loin tout en posant avant les marques (que la plupart d'entre eux survolent allègrement à 2 ou 3 mètres du sol), c'est que les marques ont été peintes au mauvais endroit !
Les pilotes auto ne savent pas faire de kiss !
Parce qu'ils ne cherchent pas à en faire !
Ils obéissent à un algorithme tout bête qui fait une variation d'assiette bien précise à une hauteur radiosonde bien précise, c'est tout.
Des fois, ils ont beaucoup de chance car ils obéissent à la radiosonde au moment où l'avion passe sur une bosse, et du coup la hauteur est un peu faussée et l'atterrissage auto est plus doux (cas typique de Manchester en 24 droite...).
Des fois c'est le contraire, le sol arrive plus vite que la valeur pour laquelle a été calculé l'asservissement, et il fait un gros boum !
Mais en tout cas, il n'est pas programmé pour en faire !
Vincent, tu parles d'atterrissages de nuit, c'est un moment magique.
tes instructeurs t'ont-ils fait faire des atterrissages de nuit sans phares ?
Estimer la hauteur de l'avion rien que par la forme du trapèze formé par le balisage de piste, c'est très formateur, et on fait de bons gros boums au début !
Et la trajectoire qu'on suit n'est pas rectiligne, on ne descend pas uniformément, mais on creuse le plan en moyenne et courte finale pour repasser au-dessus en très courte.
C'est tout à fait normal, c'est un phénomène d'optique.
On recherche la non-déformation de ce trapèze qui était parfait en longue finale.
Et du coup on parcourt une courbe qui est le lieu des points desquels la barre d'entrée de piste et la barre de fin de piste sont vues sous un angle constant.
Cette courbe s'appelle un segment d'arc capable.
http://serge.mehl.free.fr/anx/angl_inscr.html
http://www.bibmath.net/dico/index.php3?action=affiche&quoi=./a/arccapable.html
Le fait de creuser le plan en moyenne finale a déjà tué du monde... des pilotes qui se croyaient sur le plan alors qu'en fait ils étaient passés bien en-dessous.
Du coup, certains exploitants (dont Air France) interdisent les approches à vue de nuit si la piste n'est pas équipée d'un PAPI, d'un VASIS ou de tout autre systême optique ou radioélectrique aidant à matérialiser le plan d'approche finale.
Le point commun à la plupart des atterrissages montrés sur cette vidéo, c'est que ce sont des atterrissages longs, les avions touchent le sol bien au-delà de la zone théorique de toucher des roues.
Ainsi, ces atterrissages ne sont pas couverts par les calculs de performances donnés par les constructeurs.
Quand tout va bien, que la piste est beaucoup plus longue que la distance d'atterrissage, sèche, etc, c'est très joli et on applaudit.
S'il y a un truc qui va pas, ça finit comme un A340 d'Air France à Toronto il y a trois ans. La marge est ténue entre ce qui émerveille et ce qui jette la suspicion...
Bref, ces atterrissages sont l'exemple même de ce qu'il ne faut pas faire !
Bon, ça fait quand même du bien des fois de faire le kiss du siècle, mais il faut avoir conscience de l'endroit où on va essayer de le faire.
Sur un petit avion devant 4 km de piste, on peut.
Sur un 747, on peut jamais, toutes les pistes sont limitatives pour cet avion. De plus, c'est un avion qui se pose en douceur même quand on ne cherche pas le kiss (il peut faire des gros boums aussi).
Le Saab 340 (ou 2000) du début de la vidéo est l'exemple type : il reste à quelques dizaines de centimètres au-dessus de la piste, et touche des roues plus de 1000 mètres après le seuil.
La dernière fois qu'un copi m'a fait ça, ça s'est terminé en remise des gaz !