Vous n'êtes pas identifié(e).
Hé oui, c'est comme ça les vieux couples 
Résumé de l'épisode précédent :
Chris, un riche ami américain, m'a demandé de lui convoyer son Bonanza de Sion à Grenoble, où je devais le retrouver et récupérer un PA28 à ramener en Suisse. Arrivé à Grenoble, cependant, c'est sa copine Sophie qui m'accueille. Que se passe-t-il donc ? Où est passé Chris ?
****
Épisode II : On passe le mur du (Brian)çon !
Sophie m'explique qu'elle avait RDV ici avec Chris avant d'aller faire du planeur dans le sud avec des amis. Cependant, son homme a reçu un appel important et a un peu chamboulé les plans. Ce qu'elle sait de l'histoire correspond ensuite à peu de choses près à ce qui est écrit sur un mot que l’Américain a griffonné à mon égard et qu'elle me tend :
Salut old friend,
So sorry je te laisse tomber, mais c'est vraiment pour le bon cause, comme tu dis. Sophie te racontera, mais je crois j'ai enfin trouvé THE cadeau pour te remercier après ta operation de rescue en Amérique du Sud last year.
Tout ce que je peux dire, fais ce que je dis, appelle ton boss et prends lundi free - you'll need it !
La PA28 est dans le hangar, elle a du gas, demande à Frank pour le key. Il sait, il prend soin ensuite de ma Bonnie. Garde le credit card pour tous les expenses, of course.
Je dois faire un stopover à Sisteron tonight, pour organize ton cadeau. Je te fais savoir ASAP la destination, mais c'est definitely SUD. Meet you there, ok ? Sinon, RDV à Sisteron.
Avant, tu peux s'il te plaît drop off Sophie à son glider event à Barcelonnette ? C'est aussi vers le sud, pas très loin Sisteron, she'll show you on the map.
Thanks so much, you won't regret it !
Take care, see you soon - you're the ultimate loser if you fly back home now
Chris
Ah, oui, le sauvetage en Amérique du Sud, encore une aventure incroyable. Chris avait réussi à se mêler à une sombre histoire de trafic de drogue dont j'avais pu l'extirper à la dernière minute. Cela avait donné une évasion rocambolesque à bord d'un avion volé, surchargé et traînant un buisson accroché au train d'atterrissage. Les scénaristes de James Bond auraient certainement trouvé ça trop gros pour un de leurs films, mais on s'en est sortis et cela fait un an que Chris parle me revaloir ça. Dieu sait ce qu'il mijote !!
Brèfle, la météo s'annonce magnifique pour ces prochains jours et, sitôt de retour, j'ai bien envie de faire un tour de Suisse des aérodromes pour rester au fait des différentes procédures. Je lance donc un coup de biniou à mon chef et lui annonce mon désir de prendre congé pour toute la semaine. Il est en train de faire les courses avec sa femme, pas trop le temps de discuter, c’est d’accord.
Chris, en revanche est injoignable, il doit être en plein vol...
Voilà le Piper. Frank propose gentiment de me préparer l'avion sur une des places de parc qui se sont libérées dehors, pendant que moi je prépare le vol... 
Romeo Lima Juliet, voilà bien l'esprit shakespearien de Chris. Derniers contrôles pendant que Sophie passe au petit coin...
Tout est prêt, le moteur tourne. Pompe à essence coupée, j'affiche 1000 tours. Reste plus qu'à contacter le sol...
... et départ sur la 22 !
Vu l'itinéraire, il va falloir monter... on va soigner le trim.
Direction Vizille...
...pour prendre la vallée de la Romanche...
...qui fait ensuite un coude en direction du Massif des Écrins.
L'Alpe d'Huez, on voit la piste. Gaffe au trafic...
Face au Pied Moutet, on continue tout droit vers la Vallée du Vénéon.
À gauche, les Gorges de l'Infernet et le Lac de Chambon, zone interdite de survol.
Les Deux-Alpes. Là-bas, faut faire gaffe quand on rentre bourré chez soi en bordure de village...
On continue à suivre la Vallée du Vénéon en direction de la Bérarde. Au fond le Clocher des Écrins et, à sa gauche, le Col des Écrins, j'ai besoin de 12'000ft, va falloir fouetter les chevaux...
On va se présenter vraiment de profil, pour se ménager la possibilité d'un virage à gauche si c'est pas bon derrière...
Derrière, voilà le Glacier Blanc. Ça m'a l'air tout bon : virage à droite pour s'engager franchement...
...et on passe le col.
Puis c'est la descente en virage sur le glacier...
...vers la vallée !
Le Glacier Noir, au pied du Mont Pelvoux et de l'Aile Froide.
La Barre des Écrins.
Un dernier coup d'oeil au Glacier Blanc.
On aurait également pu passer par ce col au pied de l'Aile Froide.
Voilà la vallée de la Durance.
On laisse Briançon sur la gauche.
La piste de Saint-Crépin est en vue.
La Durance, elle, part à droite, vers le Lac de Serre-Ponçon...
...tandis que nous, on continue tout droit vers le Col de Vars.
Serre-Ponçon.
Après le col, c'est la descente vers Barcelonnette.
Voilà l'aérodrome de St-Pons. Personne apparemment sur la fréquence… Gaffe quand même aux planeurs !
Vent arrière main gauche pour la 27...
Mmmh, un peu haut et décentré, mais je n'aime pas trop ces arbres en seuil de piste... on fera une glissade si nécessaire.
Après un poser sans histoires, roulage vers le parking...
Mmmh, pas grand monde, les amis de Sophie ne viennent que lundi, cependant.
Sophie me propose un petit dîner pour me remercier du taxi. On va bien trouver quelque chose d’ouvert dans les environs... Il est de toute façon un peu tard pour continuer ce soir, on va préparer l'avion pour la nuit.
Le temps de régler les formalités et j'appelle Chris pour savoir où me rendre demain.
Et vous, vous le saurez en lisant Convoyage III
(à suivre)
Merci pour vos commentaires 
Je viens de réaliser que j'aurais plutôt dû publier mes récits dans la rubrique Récits de vols virtuels ou réels. C'est dorénavant là-bas que vous retrouverez les épisodes de Convoyage...
Désolé pour le dérangement 
A+
Catilina
Episode I : L'ami Sion
L'ennui, avec une licence PPL, c'est qu'il faut la conserver.
Et cette année, j'étais un peu limite au niveau des heures, quand j'ai reçu de mon ami Chris - un Américain pas vraiment dans le besoin - une missive pour le moins curieuse, jugez-en par vous même : Une enveloppe, postée à Sion, une carte "American Kipress" et un mot, rédigé dans sa syntaxe inimitable.
Salut good ol'pal,
Je dois quit Sion pour une affaire urgent à Grenoble, mais ma Bonnie est un peu en trouble avec l'ignition, Charlie du ground staff dit c'est le bougie. Alors je lui laisse Bonnie pour le repair et je pars avec une PA28 à la place.
Je sais tu es toujours un peu short en flight hours. Charlie dit ce sera prête demain.
Peux-tu me conveyer ma Bonnie à Grenoble (Le Versoud) ? Je t'expliquerai tout devant une bonne bouffe, et puis après tu peux ramener la PA28, ça te fera tes heures. Voici un credit card, no limit pour tes expenses.
Take care, you silly old friend
Chris
Chris m'entraîne toujours dans des histoires incroyables. Mais la plupart du temps, ses "affaires urgentes" sont ravissantes et se prénomment Sophie, quoique d'ordinaire, cela implique plutôt des voyages improvisés à Hong-Kong ou en Amérique Latine. Depuis Sion, Grenoble n'est pas vraiment le bout du monde, qu'est-ce que cela cache ?
Bon, dehors, c'est plutôt cavok, le temps de finir mon caoua, une douche, et en route pour Sion !
Ah ! voici son Bonanza, immatriculé aux States, pas de doute. Jean-Charles (Charlie pour Chris) l'a harnaché pour un coup de vent, on dirait...
Bon, visite pré-vol. On va aérer un peu, parce que j'ai franchement l'impression que Chris a fait du transport de poneys là-dedans.
Ok, le plan de vol est enregistré, j'ai la confirmation que les travaux ont été effectués en ordre. Jean-Charles m'a donné la clef. Départ, donc !
Décollage sur la 25
Et hop ! on trime à monter...
On va quitter la vallée du Rhône et ses vignes pour s'engouffrer dans une vallée latérale.
Face aux Diablerets, il va falloir monter encore...
À gauche, Derborence et le Pas de Cheville, c'est par là qu'on va passer.
C'est l'occasion d'exercer les 360° en montée !
Faire gaffe quand même aux turbulences près des parois.
Allez, là, ça passe on peut se mettre en palier.
Le pâturage d'Anzeindaz et, derrière, le Lion d'Argentine...
Le bleu Léman à tribord...
...en retraversant la vallée du Rhône.
Les Dents du Midi, encore dans l'ombre, je me prends quelques turbulences...
Survol du Pas de Chavanette. Derrière, c'est la France, avec Avoriaz
Et dans la brume au fond, le sommet du Mont Blanc.
En bas, la vallée de l'Arve et l'autoroute.
Au loin, le Léman et, derrière le Salève, c'est Genève.
Voilà déjà le lac d'Annecy en vue...
Puis celui du Bourget, il est temps de virer pour éviter la TMA de Chambéry par le sud !
La vallée de l'Isère en vue...

Vérifions quelques repères au sol, pas de doute, c'est bien l'Isère !
Quelques minutes plus tard, me voici en finale au Versoud.
Bon Dieu ! Y a du monde...
Ah ! une place pour moi ! Vite, mettre le clignotant avant qu'on ne me la pique...
Un dernier contrôle de parc, avant de rendre l'avion à son proprio.
Pas de Chris en vue. Ma parole ! mais c'est Sophie !?
... qu'est-ce que c'est que cette histoire !? Pourquoi Sophie m'attend-elle toute seule à l'aéroclub, où est passé Chris ?
Vous le saurez en lisant Convoyage (II)
(à suivre)
Un ami du mexique qui est un bush pilot "pure sang" a aussi tout tenté pour avoir la scene de LLH et celle FVFR ensemble mais sans succès.
Je n'ai pas la scène de LLH, je ne peux pas t'aider.
Switz.Pro est assez cher, mais bien sympa (la Suisse est petite, certes. Toutefois, dans FS, ça fait une scène plutôt costaude - env. 4x Alpes du Nord) ce d'autant qu'on trouve gratuitement sur le net de l'autogen et une routine pour générer les saisons. À noter qu'une nouvelle mouture est en train de sortir (je ne sais pas où ils en sont), comprenant pas mal de choses :
- colorimétrie corrigée par rapport à l'ancienne version
- couverture complète d'autogen
- saisons été et hiver
- textures nuit
- monuments 3D
- version FSX en résolution plus fine (entre 1 et 2m/pixel d'après ce qu'ils disent)
- version FS9 en 4.77m/pixel
- les deux versions sont livrées ensemble
- offre de reprise pour ceux qui possèdent la version 2004
À suivre, donc...
@flighty : merci, ce vol commence sur Switzerland Pro + Sion 2005 de Flylogic et finit sur Alpes du Nord de France VFR + Le Versoud téléchargé ici. L'avion est celui de Dreamfleet. De quel problème à Megève parles-tu ?
@Viking : le filet est là pour arrêter les avions (surtout les jets militaires) qui se louperaient au freinage, par exemple sur casse du parachute et piste mouillée... La piste est également équipée de câbles d'arrêt, comme sur les porte-avions, pour les jets équipés d'une crosse d'appontage.
A+
Catilina
Salut,
Voici le premier épisode d'une petite série que j'avais déjà diffusée sous d'autres cieux... Puisse cela vous plaire 
A+
Catilina
Episode I : L'ami Sion
L'ennui, avec une licence PPL, c'est qu'il faut la conserver.
Et cette année, j'étais un peu limite au niveau des heures, quand j'ai reçu de mon ami Chris - un Américain pas vraiment dans le besoin - une missive pour le moins curieuse, jugez-en par vous même : Une enveloppe, postée à Sion, une carte "American Kipress" et un mot, rédigé dans sa syntaxe inimitable.
Salut good ol'pal,
Je dois quit Sion pour une affaire urgent à Grenoble, mais ma Bonnie est un peu en trouble avec l'ignition, Charlie du ground staff dit c'est le bougie. Alors je lui laisse Bonnie pour le repair et je pars avec une PA28 à la place.
Je sais tu es toujours un peu short en flight hours. Charlie dit ce sera prête demain.
Peux-tu me conveyer ma Bonnie à Grenoble (Le Versoud) ? Je t'expliquerai tout devant une bonne bouffe, et puis après tu peux ramener la PA28, ça te fera tes heures. Voici un credit card, no limit pour tes expenses.
Take care, you silly old friend
Chris
Chris m'entraîne toujours dans des histoires incroyables. Mais la plupart du temps, ses "affaires urgentes" sont ravissantes et se prénomment Sophie, quoique d'ordinaire, cela implique plutôt des voyages improvisés à Hong-Kong ou en Amérique Latine. Depuis Sion, Grenoble n'est pas vraiment le bout du monde, qu'est-ce que cela cache ?
Bon, dehors, c'est plutôt cavok, le temps de finir mon caoua, une douche, et en route pour Sion !
Ah ! voici son Bonanza, immatriculé aux States, pas de doute. Jean-Charles (Charlie pour Chris) l'a harnaché pour un coup de vent, on dirait...
Bon, visite pré-vol. On va aérer un peu, parce que j'ai franchement l'impression que Chris a fait du transport de poneys là-dedans.
Ok, le plan de vol est enregistré, j'ai la confirmation que les travaux ont été effectués en ordre. Jean-Charles m'a donné la clef. Départ, donc !
Décollage sur la 25
Et hop ! on trime à monter...
On va quitter la vallée du Rhône et ses vignes pour s'engouffrer dans une vallée latérale.
Face aux Diablerets, il va falloir monter encore...
À gauche, Derborence et le Pas de Cheville, c'est par là qu'on va passer.
C'est l'occasion d'exercer les 360° en montée !
Faire gaffe quand même aux turbulences près des parois.
Allez, là, ça passe on peut se mettre en palier.
Le pâturage d'Anzeindaz et, derrière, le Lion d'Argentine...
Le bleu Léman à tribord...
...en retraversant la vallée du Rhône.
Les Dents du Midi, encore dans l'ombre, je me prends quelques turbulences...
Survol du Pas de Chavanette. Derrière, c'est la France, avec Avoriaz
Et dans la brume au fond, le sommet du Mont Blanc.
En bas, la vallée de l'Arve et l'autoroute.
Au loin, le Léman et, derrière le Salève, c'est Genève.
Voilà déjà le lac d'Annecy en vue...
Puis celui du Bourget, il est temps de virer pour éviter la TMA de Chambéry par le sud !
La vallée de l'Isère en vue...

Vérifions quelques repères au sol, pas de doute, c'est bien l'Isère !
Quelques minutes plus tard, me voici en finale au Versoud.
Bon Dieu ! Y a du monde...
Ah ! une place pour moi ! Vite, mettre le clignotant avant qu'on ne me la pique...
Un dernier contrôle de parc, avant de rendre l'avion à son proprio.
Pas de Chris en vue. Ma parole ! mais c'est Sophie !?
... qu'est-ce que c'est que cette histoire !? Pourquoi Sophie m'attend-elle toute seule à l'aéroclub, où est passé Chris ?
Vous le saurez en lisant Convoyage (II)
(à suivre)
Etonnant car pour mon examen de fin d'année en dactylo j'ai du rédiger un texte dans le style français et dans le style américain.
Que ce soit dans les deux styles j'ai toujours dû n'utiliser qu'un seul espacement.
En français, le deux-points est précédé d'une espace fine insécable, ou quart de cadratin. Tu peux l'observer dans les livres composés par des typographes.
L'ordinateur ne propose que des espaces ordinaires et, plus rarement, des espaces insécables (combinaisons de touches, peu pratique). L'espace fine n'existe pas dans les logiciels standards. Les signes composés de ponctuations superposées (deux-points, point-virgule) sont donc souvent précédés d'une espace ordinaire, ce qui peut poser des problèmes en fin de ligne.
Certains utilisateurs omettent alors l'espace avant le deux-points, mais cela ne correspond pas aux règles de la typographie française selon l'usage européen.
En allemand et en anglais, le deux-points est en revanche collé au mot qui le précède, ce qui le rend moins lisible.
http://monsu.desiderio.free.fr/atelier/espace.html
A+ 
Antoine
Connais mal le bourbon, n'en ai encore jamais goûté de bons... En revanche, ce sont les Irlandais qui écrivent whiskey, tandis que les écossais écrivent whisky.
Mais il m'arrive aussi de boire de l'eau, elle arrive gratuitement au robinet 
D'une part je ne bois pas souvent
À d'autres 
J'aime bien mettre une tombée d'eau dans certains whiskys, non sans l'avoir d'abord goûté pur. Cela développe les arômes (j'ai un merveilleux 20 d'âge écossais dont j'ai perdu le nom, la boutanche étant tirée directement d'un fût, elle ne porte qu'un numéro). Les glaçons, en revanche, c'est du massacre, plutôt refiler une bouteille de Ballantines ou de Johnny Walker au bûcheron qui fait ça...
Cela dit, je ne bois pas non plus beaucoup de whisky - je tape déjà assez dans les vins et j'ai un petit faible pour les eaux-de-vie de fruits. 
Mais je garde parmi mes rêves une velléité de découvrir les rhums... qui sait, peut-être qu'à l'occasion d'un petit voyage... (quel beau détournement de fil, quand même)
J'ai, dimanche après un excellent repas, dégusté mon avant dernière dose de Lagavulin 1981.
Ah ! le Lagavulin, ce parfum de tourbe, c'est quand même kéchose. Je me souviens encore la première gorgée, il y a de cela bien, bien longtemps, j'ai cru que c'était un médicament. La deuxième gorgée, j'ai trouvé qu'il y avait qqch. À partir de la 3e fois, j'en suis devenu un inconditionnel.
J'en aime beaucoup d'autres, mais je reviens régulièrement au Lagavulin, toujours avec le même plaisir... 1981, ça fait pas mal, quand même, surtout si la boutanche est presque vide - ne s'est-il pas trop éventé ?