La méthode de pilotage enseignée dans les écoles et aéroclub à évolué au cours du temps, un grand changement a été fait dans les années 80, auparavant la méthode était basé sur l'avion de référence: le Stampe SV4, on parlait alors de "pente cadence inclinaison". Le moteur Renault qui équipait le célèbre avion était peu fiable, il fallait donc entrainer et former les pilotes dès le début à affronter une chose assez courante alors: la panne moteur, donc à cette époque toute approche était conduite moteur réduit, en PTL, PTU PTS et parfois en PTT (PéTez tout), l'inconvénient est que chaque type d'avion approchait sur des plans différents liés à la finesse de la machine, et sur avion lourd cette méthode ne marche que très mal, l'approche moteur sur un plan standardisé, celui de l'approche ILS, est devenu la pratique. Donc les avions approchant sur des plans différents cela a entraîné par mal de collision en finale avec des avions s'empilant les uns sur les autres sans que personne ne puisse se voir (ça a failli m'arriver à plusieurs reprises).
Le vénérable Stampe ayant fait son temps, sont arrivé des avions à moteurs américains à la fiabilité quasi irréprochable, la sécurité anti collision a été grandement amélioré en faisant en sorte que tout le monde approche sur le même plan, du D112 au Boeing 747 ... on a changé la terminologie pour prendre une qui soit standardisé dans tout le pays du monde, assiette inclinaison symétrie.  Bien entendu les approches sans moteur ont continué d'être enseignée, car la panne peut toujours arriver, ... le plus souvent par manque d'essence !

a+

Dernière modification par Bee Gee (26-09-2011 11:56:21)

On est d'accord BeeGee, le plan standard est motivé par l'anti-abordage, et indispensable vu l'augmentation du trafic aérien. Mais hors trafic, je ne vois pas bien en quoi une approche sur plan fort est dangereuse (stabilisée, vitesse correcte, c'est juste le plan qui est différent). Ca demande effectivement à bien connaître sa machine, son inertie, sa finesse, etc, mais il me semble que ça fait partie des fondamentaux de connaître la machine sur laquelle on vole non ?

Il est vrai que les nouveaux programmes d'instruction tendent à garder l'élève au milieu du domaine de vol, au lieu de lui en montrer les limites... C'est bien dommage...

A ce que je sache, l'approche sans moteur est toujours enseigné et il est nécessaire que les pilotes s'y entrainent régulièrement bien entendu, mais ce n'est plus la norme de la pratique courante...