Salut,

Et regarder loin devant où on va, en évitant d'avoir le nez scotché sur les instruments.

Bonjour,

Pour compléter Max et ChD, je dirai de prendre un repère lointain et essayer de le garder fixe par rapport au repère capot ou pare-brise, quand ce repère se rapproche, en trouver un autre plus loin...et ainsi, de proche en proche, avec la carte Michelin sur les genoux ( si on a pas de carte aero)... quand on peut compléter par le suivi d'une radiale VOR, c'est encore mieux !
Pour le trim, se rappeler que l'on doit tenir l'avion au manche pour l'avoir stable, avec la vitesse de croisière acquise, et trimer doucement, (en général à piquer) jusqu'à ce qu'on puisse lâcher le manche, et l'avion conserve alors ce réglage. C'est d'ailleurs ce que fait le P.A. quand il arrive sur l'altitude sélectionnée, il est intéressant de l'observer "dérouler" la roue du trim.

C'est vrai qu'en "vrai" c'est plus facile,  cependant si on a un bon modèle de vol, ça change beaucoup les choses

Quand tu pars sur une branche, tu te mets au cap initialement prévu (sans vent). Tu cherches au loin un repère (montagne, nuage, etc.) et des repères proches. Tu vois alors immédiatement si tu dérives, ce qui te permet de corriger le cap pour suivre le track désiré.
Pour piloter, tu regardes dehors, et tu contrôles rapidement tes instruments de temps à autres. En visant ton repère au loin, tu maintiens le cap, et en observant le défilement du sol proche tu détectes l'essentiel des dérives dues aux vents.

En l'absence de repères au sol (survol maritime), c'est beaucoup plus difficile. On s'appuie alors sur des instruments. Mais si on se contente de corriger en continu la dérive observée, on décrit ce que l'on appelle la courbe du chien (google si tu ne connais pas). Une technique consiste à corriger le double de ce qu'il faudrait, de manière à encadrer en tombant rapidement sur une sur-correction, puis à pouvoir affiner.

A+